Forum Finance remporte quatre prix
 aux WealthBriefing Swiss EAM
Awards 2024

Forum Finance remporte quatre prix
 aux WealthBriefing Swiss EAM
Awards 2024

Genève, le 7 mars 2024 – La société de gestion genevoise The Forum Finance Group SA a remporté quatre prix majeurs lors des WealthBriefing Swiss EAM Awards 2024. Forum Finance a notamment été couronnée par le jury dans les catégories du meilleur programme ‘Next Gen’, de la meilleure équipe de gestion patrimoniale, du meilleur service aux clients latino-américains. Enfin, Cyrille Urfer a été nommé meilleur Chief Investment Officer (CIO).

Annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue hier soir à Zurich, ces prix mettent en lumière les meilleurs acteurs de la gestion de fortune indépendante en Suisse. Ils récompensent des sociétés exceptionnelles, sélectionnées au terme d’un processus rigoureux et considérées par un panel d’experts comme ayant « fait preuve d’innovation et d’excellence au cours de l’année écoulée ». Le jury indépendant est composé de consultants spécialisés, de représentants de banques dépositaires et de fournisseurs de solutions technologiques, ainsi que d’autres experts du secteur. Ces distinctions prestigieuses sont particulièrement importantes dans la période difficile que nous traversons actuellement, car elles rassurent les clients sur la solidité et la pérennité des activités et du modèle opérationnel de leur gérant de fortune.

En ce qui concerne le programme Next Generation, le panel a été « impressionné par le programme NextGen interne de Forum Finance, ainsi que par son engagement à éduquer les clients sur la préparation de la prochaine génération. Forum Finance a ainsi organisé à Genève des événements pour les enfants de ses clients afin de les initier au monde de la finance et de leur montrer l’importance de prendre des responsabilités ».

Au sujet de l’équipe de planification patrimoniale, les juges ont estimé que « l’engagement au rang d’associé d’un planificateur de patrimoine dédié, qui se concentre sur les sujets de la NextGen, mais aussi sur la planification successorale pour leurs entrepreneurs/clients, donne à Forum Finance une compréhension approfondie de la manière de répondre aux besoins des clients ».

Quant au service aux clients latino-américains, le jury a trouvé « très impressionnant que Forum Finance dispose depuis plus de 10 ans d’une équipe dédiée de très haut niveau qui s’occupe de la clientèle latino-américaine, avec une offre de gestion de patrimoine englobant la planification patrimoniale, la gestion de portefeuille, la gestion d’actifs et les services de family office ».

Enfin, le panel d’experts a élu Cyrille Urfer meilleur Chief Investment Officer (CIO) en raison de son impressionnante carrière au sein de grandes banques commerciales et d’autorités d’investissement souveraines, ainsi que de banques privées et de gérant d’actifs de premier plan. Banquier suisse chevronné, avec plus de 25 ans d’expérience dans l’UE et au Moyen-Orient, Cyrille Urfer est un expert internationalement reconnu pour sa compétence en matière de stratégie d’investissement, d’évaluation et de sélection de gestionnaires/stratégies, et de gestion de portefeuille.

« Nous sommes très honorés de voir nos qualités et nos réalisations reconnues par ces quatre prix de l’industrie. Au cours des 30 dernières années, notre société s’est considérablement développée pour devenir aujourd’hui l’un des principaux acteurs du marché suisse. Nous sommes particulièrement fiers du prix du meilleur CIO, car la fourniture de conseils d’investissement avisés et la génération de performances supérieures restent au cœur de notre activité. » a déclaré Hippolyte de Weck, Managing Partner et CEO.

De fait, ayant anticipé l’évolution de l’industrie de la gestion de fortune, Forum Finance a renforcé sa structure et son organisation au cours des dernières années, comme en témoignent la licence LPCC accordée par la FINMA en 2015 et son enregistrement en tant que « investment adviser » auprès de la SEC en 2016. Forum Finance investit en permanence dans ses ressources d’analyse, d’investissement et de conseil patrimonial, ainsi que dans la technologie, ce qui lui permet de répondre efficacement aux besoins changeants de ses clients.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Egon Vorfeld
The Forum Finance Group SA
T: +41 (0)22 552 83 00
E: vorfeld@ffgg.com
ffgg.com

Ricardo Payro
Payro Communication Sàrl
T: +41 (0)22 322 13 17
E: :rp@payro.ch
payro.ch

A propos de Forum Finance

Fondée en 1994 à Genève, Forum Finance offre des services de gestion privée et de gestion d’actifs à une clientèle haut de gamme du monde entier. Elle compte 25 collaborateurs qui gèrent et supervisent environ CHF 2 milliards. La société est autorisée sous la licence LPCC par la FINMA et est enregistrée auprès de la SEC en tant que «investment adviser».


Perspectives 2024

Résumé

L'année 2024 sera marquée par la poursuite de la normalisation des politiques monétaires dans le monde, l'aggravation des tensions géopolitiques et l'incertitude quant à la baisse de l'inflation.

La hausse des taux d'intérêt et des rendements obligataires a fondamentalement changé la base de toutes les décisions d'investissement. Ce changement de paradigme favorisera les investisseurs obligataires, qui bénéficieront de rendements attendus plus élevés, mais affaiblira davantage les acteurs fortement endettés, en particulier les gouvernements.

Bien que les taux d'intérêt aient atteint leur maximum, les pressions inflationnistes structurelles, telles que la montée du protectionnisme ou la transition énergétique, augmenteront certainement le risque d'une inflation plus élevée que celle que nous avons connue au cours des dernières décennies.

À l'aube de 2024, qui sera sans aucun doute une année de transformation, l'agilité des investisseurs sera un atout pour saisir les opportunités que la volatilité des marchés offrira dans la quête non seulement de la préservation du patrimoine, mais aussi d'une croissance réelle.

 

Perspectives économiques

Un ralentissement de la croissance est à prévoir, mais elle reste légèrement supérieure au potentiel

La croissance américaine devrait surpasser celle des pays développés

La croissance de la Chine passe à 4,6 % en 2024

L'inflation globale baisse dans toutes les économies du G10, à l'exception du Japon

L'inflation de base a également baissé, mais à un rythme plus lent

Les banques centrales des pays développés ont atteint la fin de leur cycle de hausse

Normalisation de la politique monétaire en cours au Japon

 

Meilleures opportunités d'investissement

Les rendements nominaux et réels élevés permettent de bloquer les flux de trésorerie.

La première partie de la courbe est attrayante en raison de l'aplatissement de la courbe des rendements au-delà de 3 ans

Les baisses de taux d'intérêt rendent l'argent liquide moins attrayant

La dette des entreprises des marchés émergents offre un rendement attrayant

Les rendements de l'ordre de 8 % pour le haut rendement sont rares et suivis de rendements à deux chiffres

Les actions européennes devraient surperformer les actions américaines

Les petites capitalisations ou l'indice équipondéré se négocient avec une forte décote par rapport aux grandes capitalisations

Profil risque/récompense favorable pour les actions chinoises

 

Principaux risques

La hausse de l'inflation pourrait retarder la baisse des taux d'intérêt

Les dépenses de consommation aux États-Unis ralentissent fortement

Les difficultés économiques de la Chine persistent

Tensions et conflits géopolitiques non maîtrisés

 

Table des matières

  • PERSPECTIVES 2024 : RÉSUMÉ
  • UN BREF APERÇU 2023
  • UNE ÉCONOMIE MONDIALE RÉSILIENTE EN 2023 AVEC DES DIVERGENCES
  • PERSPECTIVES POUR 2024
  • LES CONVICTIONS D'INVESTISSEMENT POUR 2024
  • VUE DES CLASSES D'ACTIFS

Télécharger les perspectives 2024


Perspectives 2023 | Analyse semestrielle et prévisions

SYNTHÈSE

Les actifs à risque ont été bien orientés

Après une année 2022 tendue pour les actions et les actifs obligataires traditionnels sous l’effet du cycle de resserrement rapide et soutenu ouvert par les autorités monétaires aux États-Unis et en Europe, le premier semestre 2023 a offert un répit. Les actifs financiers ont affiché une belle performance malgré un niveau d’activité économique médiocre, en Allemagne et en Chine notamment. Les emprunts d’État et les obligations de qualité «Investment grade» ont assez bien commencé l’année. Les matières premières, quant à elles, ont pâti des inquiétudes au sujet de la croissance économique. Les indices actions aux États-Unis, en Europe et au Japon ont obtenu d’excellents résultats, avec toutefois de nets écarts de rendement selon les secteurs et les valeurs. La dispersion sur les marchés d’actions s’est fortement accentuée au deuxième trimestre. Les marchés ont, en effet, abandonné une grande partie de la performance robuste observée en début d’année après l’effondrement d’une poignée de banques en février et mars. L’incident a rappelé combien relever rapidement les taux pouvait porter un coup aux bilans du secteur privé.

Les marchés d’actions monopolisés par quelques valeurs

Les portefeuilles concentrés exposés principalement aux grandes valeurs technologiques ont été récompensés. Quelques valeurs technologiques sont à elles seules à l’origine de la plupart des gains enregistrés cette année malgré des taux d’intérêt plus élevés. Ainsi les sept plus grandes capitalisations de l’indice S&P 500 – toutes des technologiques – sont en hausse de 86% en moyenne depuis le début de l’année!! En parallèle, les autres 493 composantes de l’indice en question ont, dans l’ensemble, à peine bougé cette année. En Europe, les grandes sociétés technologiques comme ASML et SAP ont été rejointes par LVMH et L’Oréal comme principaux moteurs de la croissance du marché. Elles expliquent plus de 40% de la performance de l’indice.

La croissance résiste aux États-Unis, l’Allemagne en récession

Début juin, la Banque mondiale a revu ses prévisions concernant la croissance américaine à 1,1% pour 2023, contre 0,5% en janvier. La croissance chinoise, quant à elle, devrait progresser de 5,6% au lieu de 4,3% anticipé en janvier. Le modeste rebond de l’activité en Chine bénéficiera principalement aux secteurs domestiques, en particulier les services. La croissance du PIB en zone euro est désormais attendue à 1,1% en 2023 et à 1,6% en 2024. La baisse des prix de l’énergie et le reflux des perturbations des chaînes d’approvisionnement sont les bonnes nouvelles qui ont motivé cette révision à la hausse.

La FED et la BCE se montrent toujours intransigeantes

La persistance d’une inflation sous-jacente représente un risque important, puisqu’elle entraîner plus de durcissement monétaire. Les prix plus bas de l’énergie ont, toutefois, réduit l’inflation totale et aussi bien la demande que les marchés financiers en ont bénéficié. La FED a décidé de maintenir ses taux inchangés en juin. Cependant, la plupart de ses membres s’accordent sur le fait qu’il faudra encore procéder à au moins un relèvement de 25 points de base d’ici la fin d’année. En juin, la Banque centrale européenne (BCE) a augmenté son taux de facilité de dépôt de 25 points de base (pb) à 3,5%. La BCE a clairement indiqué que de nouvelles hausses des taux devaient être attendues lors de sa prochaine réunion en juillet. La Banque du Japon (BoJ), pour sa part, a conservé une position accommodante. Elle continuera à soutenir une reprise économique fragile malgré une inflation plus soutenue que prévu, qui dépasse sa cible sur plus d’un an.

Les matières premières manquent à nouveau d’allant 

L’indice des matières premières a reculé au premier et au deuxième trimestre. Cette classe d’actifs a été la moins bien placée dans notre univers d’investissement, en repli respectivement de -4,99% et -2,48% sur ces trimestres. Les prix de l’énergie ont chuté sous l’effet du ralentissement de la croissance mondiale et de la réduction de la demande du fait d’économies d’énergie et d’un temps doux. De même, l’expansion rapide des capacités du GNL a atténué les pressions sur le marché du gaz naturel. Les prix des métaux de base ont fléchi. La demande mondiale s’est essoufflée, notamment en Chine où le rebond de la demande a été plus lent qu’attendu. En outre, les prix ont été davantage sous pression en raison d’une offre supplémentaire de métaux. S’agissant des métaux précieux, l’or était dans le vert (+5,23% au premier semestre).

Trop peu d’actions en portefeuille dans cette phase haussière

Notre allocation défensive au premier semestre privilégiait les investissements alternatifs comme les fonds spéculatifs, capables de saisir des occasions en périodes de volatilité élevée et de limiter les replis, ainsi que l’or. Le métal jaune a une bonne tenue lorsque turbulences et inflation sont de mise. Nous conservons une allocation relativement défensive et préférons les investissements alternatifs au détriment des actions. Notre allocation reste très diversifiée. Elle devrait bénéficier de retours vers la moyenne inévitables ou fournir une certaine protection en cas de dégradation de la conjoncture sur les marchés.

 

Table of contents

  • SYNTHÈSE
  • REVUE DE NOS THÈMES D’INVESTISSEMENT AU PREMIER SEMESTRE 2023
  • PREMIER SEMESTRE 2023 : SITUATION ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE
  • LES MARCHÉS FINANCIERS AU PREMIER SEMESTRE 2023
  • PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES AU DEUXIEME SEMESTRE 2023
  • POSITIONNEMENT DES CLASSES D’ACTIFS – 2023 – JUIN 2023
  • DEUXIÈME SEMESTRE 2023 : LES GRANDS ENJEUX À L’HEURE D’INVESTIR – ALLOCATION D’ACTIFS EN JUILLET
  • GRILLE D'ALLOCATION D'ACTIFS

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Perspectives d'investissement 2023

Synthèse

L’année 2022 restera comme l’une des plus éprouvantes pour les investisseurs

L’année écoulée a été rude pour les investisseurs. Certes, le resserrement des politiques monétaires n’a guère surpris, mais il s’est révélé bien plus prononcé et préjudiciable qu’attendu pour de nombreuses classes d’actifs. La fébrilité des marchés s’explique principalement par ce resserrement effréné en réponse aux pressions inflationnistes et par la guerre en Ukraine. Autre écueil : la politique zéro COVID de la Chine qui a entraîné l’économie du pays bien en deçà des estimations. Difficile de trouver un refuge dans un climat d’aversion au risque. En atteste la très mauvaise performance des bons du Trésor américain, pourtant considérés comme l’un des actifs les plus sûrs. La volatilité sur les marchés à revenu fixe a atteint des niveaux dignes d’une crise et elle est demeurée très élevée sur une grande partie de l’année. Cette tension s’est propagée aux autres classes d’actifs. Or, en raison de la corrélation importante entre les actions et les obligations, la diversification n’est pas parvenue à offrir une bonne protection face aux pertes des portefeuilles.

Le rythme effarant du durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale

L’année 2022 restera dans les annales comme celle de la fin de l’ère de politiques monétaires extrêmement accommodantes. Depuis la grande crise financière, les principales banques centrales avaient abaissé leurs taux d’intérêt à zéro, voire avaient maintenu des taux négatifs. Les investisseurs escomptaient bel et bien une hausse des taux d’intérêt et une réduction du bilan des autorités monétaires en 2022. Toujours est-il qu’ils n’étaient pas préparés à ce qu’il allait réellement advenir. En seulement quelques mois, la Réserve fédérale est passée d’une politique très accommodante à une politique restrictive. Les taux ont été relevés rapidement, d’abord de 0,25% en mars, puis de 0,75% quatre fois consécutives lors des réunions du FOMC tenues entre juin et novembre. La banque centrale américaine a donc relevé ses taux de 4,25% au total en 2022, pour atteindre une fourchette de 4,25% à 4,50%. D’autres grandes banques centrales ont suivi une trajectoire similaire, quoique pas au même rythme. Les décisions et annonces les plus récentes concernant les taux d’intérêt des principales autorités monétaires confirment leur position intransigeante et leur détermination à juguler l’inflation.

L’attention des investisseurs restera concentrée sur l’inflation et l’actualité géopolitique

La croissance du PIB devrait marquer le pas en 2023 et le risque que l’économie mondiale entre en récession est élevé.
Les prévisions de croissance concernant les États-Unis et l’Europe sont très faibles, quand elles ne sont pas négatives. Le rythme de la décélération de l’inflation et la trajectoire des hausses des taux d’intérêt seront des déterminants majeurs. La tâche des banques centrales à l’échelle mondiale est extrêmement ardue et les risques d’une erreur politique néfaste sont plus importants qu’à l’accoutumée. Les perspectives économiques pourraient néanmoins être soutenues par une réouverture adroite de l’économie chinoise. Des menaces importantes pèsent sur la scène géopolitique. Les sources de tensions à l’échelle mondiale sont nombreuses, mais l’on ne peut exclure la possibilité de bonnes nouvelles inattendues (sans pour autant retenir notre souffle).

Nous maintenons une allocation d’actifs prudente compte tenu du climat d’incertitude

Le durcissement des politiques monétaires a effacé certaines distorsions et certains excès observés les années précédentes sur les marchés. Les fondamentaux devraient avoir plus
d’importance alors que l’ère des taux d’intérêt bas touche à sa fin. Les valorisations de la plupart des classes d’actifs se sont redressées, mais les incertitudes demeurent sur de nombreux sujets. Malgré leur détérioration l’an dernier, les actions rencontrent toujours des difficultés. C’est ce qui explique, en grande partie, le maintien de notre surpondération en faveur des stratégies alternatives et le renforcement récent de notre exposition aux actifs à revenu fixe compte tenu d’un meilleur profil risque/rendement.

 

Sommaire

  • SYNTHÈSE
  • REVUE DE NOS THÈMES D’INVESTISSEMENT 2022
  • SITUATION ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE EN 2022
  • LES MARCHÉS FINANCIERS EN 2022
  • PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES EN 2023
  • PERSPECTIVES DES MARCHÉS FINANCIERS EN 2023
  • ALLOCATION D’ACTIFS EN 2023

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